Retour sur une sortie médiatique pour défendre les droits des artistes en arts visuels

J’ai hésité à partager cet article paru en début de semaine dans le journal Métro et dans le Progrès Saint-Léonard. Je trouve qu’il coupe les coins ronds sur la problématique des droits d’exposition et malmène mon propos, sans parler des endroits où je suis carrément mal citée. Mais je reconnais qu’il a le mérite de poser le dilemme, déchirant, d’accepter d’exposer à rabais ou de refuser, par principe, une occasion de faire voir son travail.

J’ai approché TC Média avec cette histoire car je ne voulais pas que mon refus récent d’exposer à la galerie Port-Maurice de Saint-Léonard ne soit qu’un coup d’épée dans l’eau. Je voulais briser le sentiment d’isolement et dire, haut et fort, pourquoi il est vital de payer des redevances adéquates aux artistes en arts visuels.

Dans la foulée, et grâce à d’autres témoignages recueillis, le Regroupement des artistes en arts visuels du Québec (RAAV) a annoncé hier qu’il se mobilise pour entamer des démarches avec la Ville de Montréal afin de faire respecter des pratiques de diffusion exemplaires dans le réseau Accès culture.

Les astres semblent s’aligner pour permettre au RAAV d’obtenir des gains importants. De quoi conforter ma conviction qu’oser défendre ses droits n’est pas un geste utopique. Pour les artistes en arts visuels, cela commence par adhérer au RAAV.

Je termine en reprenant une phrase d’un de mes billets précédents : « Il n’y a que les rêves diurnes qui peuvent conduire à l’amélioration du monde ».

L'artiste photographe Catherine Rondeau parle du dilemme d'exposer à rabais

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2 commentaires

  1. Gaston A. lacroix le 19 février 2017 à 8 h 22 min

    Belle bataille que tu mènes.
    Ce ne sont pas des coups d’épées dans l’eau.
    Bravo !



  2. Catherine Rondeau le 19 février 2017 à 15 h 49 min

    Merci Gaston. Oui, j’ai bon espoir que les choses vont changer petit à petit…