Pourquoi je quitte Facebook?
C’est décidé, je quitte Facebook. Et du même coup Instagram (qui appartient à Facebook).
Au début, j’étais curieuse de voir si ces plateformes me permettraient de garder un meilleur contact avec mes amis et de promouvoir mon travail photographique. Or, ce n’est pas le cas.
Les algorithmes nous enferment dans un cycle vicieux : pour que nos publications s’affichent bien dans les fils de nouvelles, il faut beaucoup interagir avec le contenu des autres et/ou payer. En fait, tout est calculé pour nous inciter à y passer un maximum de temps afin d’absorber un maximum de publicité.
Les publicités en question correspondent à nos intérêts, réduisant notre champ de vision. Sans parler des données personnelles collectées et revendues à d’autres entreprises. Certains vont jusqu’à affirmer que Facebook, par son absence de contrôle sur les contenus publiés, permet à des organismes de manipuler les processus de démocratie propre à l’Occident…
Quoi qu’il en soit, Facebook et Instagram – malgré tous les « j’aime » qu’ils font circuler –, ne m’apportent pas d’amour. Je choisis de ne plus y perdre une minute, la vie est bien trop courte!
Dans les prochains jours, je vais supprimer toutes mes publications, retirer tout le monde de ma liste d’amis et fermer mes comptes. Beaucoup de traces resteront malgré tout, je le savais d’entrée de jeu. Au moins je cesserai d’alimenter la machine.
Mes amis, je suis confiante qu’on trouvera de bien meilleurs moyens de communiquer! 🙂
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Ciao Facebook!
Je me pose aussi la même question et je trouve vos arguments plutôt convaincants. Une petite question : avez-vous déjà vendu une photo grace à Facebook?
Vendre grâce à Facebook? Non, jamais! Bonne réflexion de votre côté…
Merci Catherine, cette réflexion est inspirante. Elle fera son chemin chez moi…
Pas vers l’autonomie… Bravo pour ce pas!
Chère Vous, cette décision en tous les cas a le mérite de nous faire tous réfléchir quant aux desseins cachés de ces réseaux sociaux..
A vous la Liberté !
Ma belle Cat, ENFIN ! Je découvre une âme soeur… Comme quoi ce vieux grincheux a peut-être bien raison de refuser depuis toujours de jouer dans la cour des “méga-je-ne-sais-quoi”… Plein de tendresse. Ton Tonton
Ce n’est pas un choix facile à faire, la pression à assurer une présence sur les réseaux sociaux est énorme. Pour ma part, le départ s’accompagne d’un grand sentiment de libération!
Eh oui, c’est très satisfaisant. 🙂
Merci et à bientôt j’espère. xx
Merci Anne.Ce que j’explique n’est que la pointe du iceberg. Pas besoin de fouiller bien loin pour découvrir à quel point ces réseaux sont insidieux.1984, c’est aujourd’hui! On le sait tous, plus ou moins, sans vouloir le savoir…
J’avoue que mon choix est avant tout motivé par le déplaisir que la pression d’y assurer une présence faisait de plus en plus monter en moi. Alors oui, un beau sentiment de liberté. 🙂
Cher Tonton,
Nous sommes moins isolés que je ne le pensais. Depuis la publication de ce mot, j’ai reçu plusieurs témoignages de personnes qui refusent ou qui songent aussi à quitter ces réseaux. Qui sait, peut-être que le mouvement de retrait prendra de l’ampleur?
xx
Oui, FB est nécessaire pour le marketing et irritant à la fois…quelle autre avenue choisi-tu maintenant?
Bonjour Cécile. Avant, je croyais aussi que Facebook était nécessaire, la pression est forte pour suivre le troupeau. Mais au final, c’est mon infolettre qui est la plus efficace pour rejoindre mon public, tout en assurant un bon suivi auprès des médias lorsque j’expose.
J’ai quitté Facebook il y a quelques années, un système qui vous attache, vous emprisonne et qui au final n’est que virtuel. On y voit les mêmes choses, reprises par les mêmes personnes, qui ont les mêmes intérêts et ça tourne en rond. Quand on sait qu’il suffit de voir une image une fraction de seconde pour être inspiré à son insu, je pense qu’il vaut mieux choisir les images qui défilent devant nos yeux et ne pas subir. Ne pas subir non plus la compétition imposée par les galeries.
Votre travail est intéressant par sa liberté.
Merci Pierre pour votre mot qui apporte un argument de plus pour se libérer du cercle vicieux des réseaux sociaux… 🙂