La Chasse-galerie, un conte de Noël joyeusement subversif
Acabris! Acabras! Acabram!
Que le temps des Fêtes soit magique et permette à vos histoires de s’élever bien au-dessus des forêts d’épinettes pour sauter de la vieille année à la nouvelle.
Et le Diable dans tout ça?
On l’embarque, c’t’affaire!
Le cotillon est ben plus gigotant quand y'est là pour chauffer les corps et les esprits!
Les cartes de Noël maison, une tradition familiale
Nous voilà cette année en canot, dans les airs, inspirés que nous sommes par la Chasse-galerie. Un conte subversif puisque nos bûcherons vont pactiser avec un diable plutôt bienveillant et feront la fête, danseront jusque tard dans la nuit avec leurs blondes. Et vlan pour le clergé de l’époque!
On ne débarquera probablement pas chez vous (dommage!) pour fêter, mais grâce à notre canot enchanté, recevez nos meilleurs vœux pour l’année à venir et un beau Noël chaud.
Résumé du récit de La Chasse-galerie
La veille du jour de l’an, un groupe de bûcherons canadiens-français qui travaillent dans la forêt prennent envie d’aller réveillonner avec leurs blondes, dans leur village, cent lieues plus au sud. Le seul moyen de faire l’aller-retour dans la nuit est de pactiser avec le Diable. Leur canot s'envole dans les airs et les transporte à toute allure, mais ils ne devront pas blasphémer durant la traversée, ni heurter le clocher d'une église. Dans le cas contraire ils perdraient leurs âmes. Pour s'assurer de respecter ces règles, les hommes se mettent d'accord pour ne plus boire une autre goutte d'alcool avant la fin de leur voyage. Les péripéties et la fin de l'histoire varient suivant les versions. En général, malgré tous les dangers, les bûcherons parviennent à sauver leurs âmes grâce à un Lucifer plutôt bienveillant et sont de retour au boulot le lendemain matin!
La carte de Noël fabrication maison est une tradition familiale chez nous depuis plus de vingt ans.
Voir les éditions précédentes.